Un soir, en sortant de son entreprise, un professionnel se rend compte que des mégots jonchent le sol. Cela va présenter une mauvaise image de sa structure, mais cela peut aussi lui faire comprendre que les mégots constituent un véritable fléau à différents niveaux. N’y a-t-il rien à faire ?
Mégots en entreprise : comment les collecter et pourquoi ?
Pour les professionnels, les mégots en entreprise peuvent répondre à différents enjeux de taille. Comme dit, la présence de mégots par terre a une incidence sur l’image que la structure renvoie.
Généralement, on installe des cendriers. Les personnes qui se chargent du ménage se contentent, faute d’alternative, de les vider dans les poubelles d’ordures ménagères. Ce sont les seules qui ne bénéficient pas d’un tri. Toutes les ordures sont incinérées ou enfouies, avec à chaque fois un autre niveau de pollution.
Il suffirait pourtant de se rapprocher d’entreprises de recyclage pour commander d’autres cendriers. Ces derniers, existant en différentes tailles et formes, sont livrés avec des kits de sensibilisation au besoin à destination des salariés bien entendu, mais on peut faire le choix de le faire figurer dans le hall afin que les visiteurs (clients, fournisseurs…) puissent obtenir de l’information sur le recyclage possible des mégots qui est fait grâce à la structure.
On imagine bien entendu que les clients ne pourront qu’apprécier cette éthique professionnelle ; ce qui peut renforcer leur confiance en la structure et augmenter le taux de transformation.
Peut-on transformer les restes de cigarettes ?
Collecter les mégots représente bien entendu la première étape, mais il s’agit de recycler les mégots de cigarettes. Est-ce tout simplement possible ?
Des entreprises de recyclage ont vu le jour depuis plusieurs années pour répondre à ce problème qui s’étend sur l’ensemble de la planète.
Après diverses études, elles ont compris que chaque partie du mégot pouvait être recyclée. Il faut pour cela bien entendu le décortiquer et le nettoyer. Pour cela, elles utilisent une solution respectueuse de l’environnement à base d’eau. Après cette étape, voici ce qu’il est possible de faire.
Bien sûr, il n’est pas utile de préciser ce qui peut être fait du papier du filtre. Mais pour ceux qui ne le sauraient pas encore, le fait d’utiliser du papier recyclé permet de ne pas avoir besoin de couper de nouveaux arbres dans le but de fabriquer des feuilles mais aussi des livres.
Il peut n’en contenir que quelques brins, mais même s’il ne reste que trois brins de tabac, ils seront patiemment récupérés. Eux aussi, une fois lavés, vont avoir une seconde vie : dans le sol (dans les parterres de fleurs, dans les potagers), ils apporteront des éléments nutritifs dans le but de l’enrichir ; ce qui aura pour conséquence de faire pousser les plantes et les fruits dans de meilleures conditions. Avant cela, il fait un séjour dans un composteur.
Autre élément : l’acétate de cellulose. Si l’on souhaite avoir un manteau chaud, il faut compter sur une bonne doublure. Une maison ou un appartement ayant un bon confort thermique suppose une isolation de qualité. Or, on s’est rendu compte que l’acétate de cellulose était un bon isolant. On l’utilise donc dans divers secteurs d’activité et cela rend service aux personnes.
Savoir cela et communiquer dessus au sein de son entreprise permet donc de sensibiliser à la pollution des mégots, mais aussi d’expliquer que cela n’est pas une fatalité.
Forts de ces informations, les usagers de l’entreprise seront plus soucieux des mégots de leurs cigarettes et chercheront les cendriers de collecte pour les mettre dedans, plutôt que les mettre par terre ou dans des cendriers classiques qui ne devraient tout simplement ne plus exister.
