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Comment savoir si on a un kyste sur un ovaire ?

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Certains signes peuvent laisser à penser que l’on présente un ou des kystes au niveau de l’un ou l’autre de ses ovaires. Voici ce qu’il faut retenir pour pouvoir confirmer ce diagnostic et agir si le besoin s’en fait ressentir.

Les symptômes qui peuvent indiquer la présence d’un kyste ovarien

Ce sont généralement des douleurs qui peuvent inciter une femme à penser qu’elle aurait un kyste au niveau de l’ovaire.

Ces douleurs cependant peuvent être localisées à différents endroits du corps. Il est donc obligatoire, avant de déduire quoi que ce soit, de se rapprocher de son médecin traitant ou de prendre directement rendez-vous avec un gynécologue.

Les douleurs peuvent intervenir au niveau pelvien ou abdominal. Mais certaines personnes se plaignent d’élancements dans le dos.

Le positionnement du kyste ; s’il s’agit bien d’un kyste ovarien, peut induire des envies plus fréquentes de miction. Cela arrive quand il appuie sur la vessie. On peut aussi constater que l’on a un gonflement au niveau de l’abdomen du côté gauche ou droit. Les règles peuvent être en outre plus douloureuses si l’on a un ou plusieurs kystes.

Mais il faut aussi savoir qu’une femme peut très bien avoir un kyste sur un ovaire et ne jamais s’en rendre compte. On peut le lui annoncer lors d’une échographie, d’une IRM par exemple effectuée pour une toute autre raison.
Le fait de souffrir d’endométriose, d’une maladie inflammatoire pelvienne sont autant de raisons de développer potentiellement des kystes au niveau des ovaires.

Généralement, les kystes ovariens sont bénins et ne nécessitent qu’une surveillance dans le cadre gynécologique. L’âge de la patiente (si elle est très jeune ou si au contraire, elle est en période de ménopause) peut supposer une surveillance plus importante pour être certain qu’il ne s’agit pas d’un kyste cancéreux.

Par contre, une douleur violente doit inciter à consulter car il est possible qu’un kyste ; surtout s’il a déjà été diagnostiqué ; a subi une distorsion ou s’est rompu ; ce qui, dans le dernier cas, nécessite une intervention en urgence.

Comment se guérit un kyste sur un ovaire ?

Un professionnel va d’abord prendre le temps d’interroger la patiente sur ses symptômes avant d’envisager un examen complémentaire qui lui permettra d’infirmer ou de confirmer le diagnostic de kyste ovarien.

Même si cela s’avère exact, il faut déterminer la nature de ce kyste qui peut être bénin ou non. Après la palpation (le kyste peut se sentir à ce moment-là), si le médecin ne décèle rien, il peut demander une prise de sang ou encore une IRM ou une échographie pelvienne qui permettront de déceler s’il y a des cellules cancéreuses dans le premier cas ou une masse laissant penser qu’il s’agit d’un kyste dans le second.

Il existe ainsi les kystes ovariens fonctionnels, ceux dits organiques et à chaque fois, on trouve plusieurs sous-catégories.

Dans les kystes ovariens organiques, on peut trouver des kystes dermoïdes ou encore les kystes cancéreux.

Dans ce cas, il est évident qu’une intervention chirurgicale vise à enlever les cellules cancéreuses quand cela est possible, mais que le plus souvent, on procède à l’ablation de l’ovaire, pour plus de sécurité, car cela réduit le risque de récidive.

Mais le kyste peut aussi être enlevé sans qu’il y ait de cancer, tout simplement parce que le traitement médicamenteux n’a pas donné de réponse satisfaisante.

La prise de médicament est en effet le traitement proposé en première intention pour soulager les douleurs de la patiente.

Cette opération s’avère également nécessaire si la patiente continue à éprouver des douleurs impactant sa qualité de vie ou encore que l’on constate une augmentation du volume du kyste ovarien.